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Le titre, un élément à ne pas négliger


Le titre d’un ouvrage, roman, nouvelle ou autre, est, avec la couverture, le premier aperçu de votre histoire qu’à le lecteur en y jetant un simple coup d’œil. Il est donc important de ne surtout pas négliger le titre, afin qu’il soit le plus percutant possible.

Heureusement, il existe différents types de titres que chaque écrivain choisira lui-même, selon l’histoire qu’il aborde, mais aussi selon son propre style.
Il peut tout d’abord s’agir d’un titre « classique ». Comprenez par là,  clair et accessible. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de puiser dans son imagination pour le trouver. Un peu de bon sens et de logique et il devrait venir assez rapidement par lui-même. Ainsi, vous pourrez par exemple nommer votre roman de science-fiction traitant du voyage dans l’espace « Aux confins de l’infini« . Sans grande complication, posant le sujet tout en restant suffisamment vague, intriguant et mystérieux, cela sonnera beaucoup mieux que « Voyage dans l’espace« .
Ici, vous chercherez à attirer l’attention du lecteur en le focalisant sur un thème susceptible de l’intéresser. Tout lecteur de science-fiction, en particulier de space opera, sera attiré par un titre tel que le premier exemple ci-dessus. Si, en plus du titre, votre couverture est attrayante, alors l’intérêt du lecteur pour votre histoire n’en sera que plus fort.

Dans un autre registre, vous pouvez parfaitement opter pour un titre plus énigmatique, qui, sans tomber dans l’écueil du « n’importe quoi », saura donner un intérêt certain à votre ouvrage.
De ce fait, pour la même histoire qu’envisagée ci-dessus, optez pour quelque chose comme « Aller simple« , qui conviendra beaucoup mieux que « Partir pour toujours« . Dans ce cas, l’important n’est pas de placer le lecteur dans le thème de l’histoire elle-même, mais plutôt de le mettre dans une situation telle qu’il sera obligatoirement poussé à jeter son dévolu sur la quatrième de couverture. Cela n’en fera pas pour autant l’un de vos lecteurs, mais les choses seront tout de même bien engagées. Attention donc à ne pas donner l’impression d’un titre trouvé par un enfant de cinq ans.

Le troisième type de titre se place, lui, plus dans un style « second degré ». Ici, vous chercherez à attirer l’attention du lecteur grâce à un jeu de mot, ou à toute autre figure de style plaçant votre titre dans un registre décalé.
Aussi, en conservant toujours la même histoire que précédemment, pourquoi ne pas l’intituler, par exemple, « L’espace d’un voyage« .
A noter tout de même que ce registre décalé est particulièrement difficile à adopté, tant il doit être parfaitement maîtrisé. A titre personnel, je ne l’utilise que lorsque je suis vraiment sur de moi. Dans le cas contraire je préfère me contenter d’un titre peut-être plus « classique », mais, pour le coup, assurément meilleur.

Pour tous ceux qui trouvent que d’autres langues que le français permettent des associations d’idées plus fortes ou plus originales, rien n’empêche d’imaginer un titre dans une autre langue. Attention tout de même à ne pas choisir quelque chose de trop technique et/ou compliqué, au risque de vous couper de certains lecteurs. Soit qu’ils favorisent uniquement le français, soit qu’ils ne comprendront pas là où vous souhaitez en venir.

En conclusion, il faut toujours garder à l’esprit que le titre de votre ouvrage revêt une importance capitale si vous souhaitez attirer l’attention des lecteurs. Un titre adapté conjugué à une bonne couverture, et vous avez fait les trois quart du chemin consistant à attirer vers vous de nouveaux lecteurs.
Pour tous ceux jugeant leur titre satisfaisant mais malgré tout imparfait, il est tout à fait possible d’ajouter un sous-titre à l’œuvre. En particulier lorsqu’il s’agit d’un roman.

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